Les expressions « couleur safran » ou « jaune safran » sont issues de l’emploi d’un colorant végétal produit à partir de la fleur du Crocus sativus cultivée par les humaines depuis quatre millénaires dans une pluralité de cultures. Ce colorant allie le cultural au culturel : le parcours allant de son origine florale à son usage colorique permet d’interroger la dimension territoriale de la couleur et des relations que nous entretenons avec elle par les cultures matérielles qui la traversent.
Le rose fluo : perturbateur d’une sensation lumineuse et révélateur d’une matière critique performante
Est-il possible aujourd’hui de structurer un « discours » sur la couleur comme l’ont déjà fait les Grands Maîtres du passé qui ont inventé la peinture, définissant un langage universel et intemporel ? Cette question ouvre la voie à l’élaboration d’un discours « contemporain », dans une perspective critique, autour d’une couleur spécifique, le rose fluo.
Les bleus dans la restauration de la Cène de Léonard de Vinci : la collaboration artistique et scientifique de Pinin Brambilla BARCILON et Antonietta GALLONE
Le texte traite de la restauration de l’œuvre « La Cène » de Léonard de Vinci à Milan, en mettant l’accent sur l’importance de la couleur. Il explore les archives de Pinin Brambilla Barcilon et d’Antonietta Gallone, qui ont joué un rôle clé dans la restauration et l’analyse des pigments de l’œuvre.
La couleur rouge d’un corps-exilé
Ce texte présente, à partir de l’analyse iconographique d’une œuvre, la couleur rouge comme interlocutrice de l’exil. Associée au bonheur, à la vie, mais aussi à la douleur et à la souffrance, elle peut être l’abîme de l’artiste ou même sa poïétique. La recherche s’appuie sur une pratique par laquelle je produis des œuvres attachées à une collection d’objets personnels. Liée à une recherche des origines, elle traite du déplacement physique, de la rupture que j’ai expérimentée jusqu’à la reconnaissance d’un corps-exilique rouge.
Enhanced Green Fluorescent Protein, Quand la protéine fluorescente verte rencontre l’art
Si les évolutions scientifiques éveillent l’intérêt des artistes, la génétique et la biotechnologie autorisent depuis quelques années l’invention de nouveaux imaginaires. L’utilisation de la protéine verte fluorescente, une substance luminescente présente à l’état naturel dans une méduse, permettant de multiples actions en biologie et chimie du vivant, inspire le monde de l’art contemporain.