Ce texte présente, à partir de l’analyse iconographique d’une œuvre, la couleur rouge comme interlocutrice de l’exil. Associée au bonheur, à la vie, mais aussi à la douleur et à la souffrance, elle peut être l’abîme de l’artiste ou même sa poïétique. La recherche s’appuie sur une pratique par laquelle je produis des œuvres attachées à une collection d’objets personnels. Liée à une recherche des origines, elle traite du déplacement physique, de la rupture que j’ai expérimentée jusqu’à la reconnaissance d’un corps-exilique rouge.