Le phénomène des couleurs s’est retrouvé au cœur de nombreuses problématiques philosophiques contemporaines. Ce recentrage est sans nul doute le résultat d’un changement de paradigme épistémique de la pensée, qui a échangé la position monarchique de l’activité intellectuelle contre celle de la sensibilité et de l’affectivité.
Philosopher en couleurs
Dans les années soixante, les idoles bariolées du Pop Art transforment les sublimes monochromes de l’art abstrait en nuées polychromes malicieusement kitsch, comme pour servir de toile de fond au crépuscule des « Grands Récits ».
Après le règne du visage blanc, qui trouve son alpha dans la Véronique d’un Christ …