La coloration des choses est un des facteurs de l’expérience esthétique en général ; elle nous fait comprendre à travers l’approche phénoménologique comment la perception n’est plus alors simple objectivation d’une qualité sensible, mais source d’une expérience qui ouvre la couleur sur un chiasme entre le dedans et le dehors, qui dépasse l’opposition entre le sujet et l’objet.